La mort fœtale in utero (MFIU) est le décès d’un fœtus après 14 semaines d’aménorrhée et avant sa naissance. Plus de 7 000 familles sont concernées chaque année en France par cette tragédie. Si une cause précise n’est pas toujours identifiée, certains facteurs de risque sont connus comme les anomalies chromosomiques et génétiques, le retard de croissance intra-utérin, les malformations, le diabète gestationnel, l’hypertension artérielle, l’âge maternel ou le tabagisme.
Face à ces risques, un suivi médical renforcé est essentiel pour dépister précocement d’éventuelles complications. Des échographies rapprochées, un suivi du rythme cardiaque fœtal ou des marqueurs sériques peuvent être préconisés. L’écoute et la pédagogie des soignants sont primordiales pour accompagner l’angoisse des parents qui vivent une grossesse après une perte périnatale.