Les signes d’une prééclampsie tardive
La prééclampsie est une complication grave de la grossesse qui se caractérise par une hypertension artérielle et une protéinurie (présence de protéines dans les urines). Dans le cas de Célia, elle a fait une prééclampsie tardive, c’est-à-dire après 34 semaines de grossesse. Les signes avant-coureurs de sa prééclampsie étaient une prise de poids importante, des gonflements au visage, aux mains et aux pieds, une fatigue persistante et des maux de tête récurrents. Elle a également eu des nausées importantes au début de sa grossesse, ce qui est un symptôme courant mais qui peut parfois être associé à d’autres complications.
Pour prendre en charge rapidement la maladie : il faut absolument surveiller sa tension artérielle régulièrement pendant la grossesse et de signaler tout symptôme inhabituel à son médecin ou à sa sage-femme. Si une prééclampsie est diagnostiquée, un traitement adapté sera mis en place pour prévenir les complications et assurer la santé de la mère et de l’enfant. Dans le cas de Célia, elle a dû être hospitalisée et déclenchée pour accoucher car sa tension artérielle était trop élevée et son bébé commençait à souffrir.
Reconnaître une expression abdominale
Lors de l’accouchement de Célia, une sage-femme a pratiqué une expression abdominale, c’est-à-dire qu’elle a appuyé fortement sur son ventre pour aider le bébé à descendre. Cette pratique est interdite car elle peut être dangereuse pour la mère et l’enfant. En effet, l’expression abdominale peut entraîner des lésions utérines, des hémorragies et des infections. Elle peut également provoquer des traumatismes pour le bébé, notamment des fractures du crâne ou des lésions cérébrales.
Célia a eu de la chance de ne pas avoir de complications, mais elle met en garde les futures mamans et les accompagnants sur l’importance de reconnaître cette pratique et de dire non. Si une expression abdominale est pratiquée sans consentement, il est possible de porter plainte auprès de l’ordre des sages-femmes ou de l’hôpital.
Les dessous du post-partum
Après l’accouchement, Célia a eu du mal à accepter son nouveau corps et à se sentir propre. Elle a également eu des douleurs au dos dues aux piqûres de la péridurale et a eu du mal à se lever et à marcher. Elle a également eu des problèmes de tension artérielle et a dû prendre des anticoagulants et un traitement contre la tension. Malgré ces difficultés, Célia a réussi à allaiter sa fille pendant quelques jours, mais a dû arrêter à cause de ses problèmes de santé. Elle est toujours sous traitement pour la tension et doit faire attention à son alimentation et à son mode de vie.
Le post-partum est une période difficile pour de nombreuses femmes, qui doivent s’adapter à leur nouveau rôle de mère et récupérer physiquement et émotionnellement de l’accouchement.