Une grossesse sous pression
Déborah, une jeune femme de 21 ans, raconte son parcours de grossesse qui a débuté après un an d’essais en raison de son endométriose. Elle explique qu’elle a découvert sa grossesse le jour même où elle avait prévu de commencer un traitement hormonal pour tomber enceinte. Sa grossesse s’est bien déroulée jusqu’à la fin, malgré la fatigue au premier trimestre. Elle n’a pas eu de nausées ni de maux de tête, ce qui a rendu sa grossesse plutôt facile à vivre. Cependant, elle a vécu des moments difficiles en raison de la perte de son emploi à cause de sa grossesse. Elle raconte qu’elle travaillait dans la restauration et que son employeur l’a licenciée lorsqu’il a appris qu’elle était enceinte. Elle a alors dû trouver un nouveau travail rapidement, ce qui s’est avéré difficile en étant enceinte. Elle explique également qu’elle a dû changer de pays pour s’installer en Espagne avec son compagnon, ce qui a ajouté des complications supplémentaires à sa grossesse.
Pertes de sang et accouchement déclenché
À trois semaines de la date présumée de l’accouchement, Déborah a commencé à perdre du liquide amniotique. Elle s’est rendue à l’hôpital en urgence, où on lui a dit qu’il n’y avait pas de problème et qu’elle pouvait rentrer chez elle. Cependant, elle a continué à perdre du liquide et a dû retourner à l’hôpital, où on lui a dit qu’il fallait déclencher l’accouchement. Elle raconte que cette décision a été difficile à accepter, car elle aurait préféré accoucher naturellement. Elle a perdu presque un litre de sang au total et qu’elle a été transférée en salle d’accouchement, où elle a reçu une péridurale. Malgré les complications, elle a réussi à accoucher naturellement de sa fille, avec l’aide de son compagnon et de l’équipe médicale. Elle raconte que l’accouchement a été très rapide et qu’elle n’a pas eu le temps de se préparer mentalement.
Venir au monde trop rapidement : découverte de la néonatologie
Le bébé de Déborah, prématurée de trois semaines, a été transférée en néonatologie deux jours après sa naissance car elle avait perdu 10% de son poids de naissance. Déborah raconte que cette expérience a été très difficile à vivre, car elle ne pouvait pas prendre sa fille dans ses bras et qu’elle devait lui donner le biberon à travers une sonde. Elle explique également qu’elle a été obligée d’allaiter exclusivement pour aider sa fille à reprendre du poids. Elle a dû tirer son lait toutes les trois heures et le donner à sa fille à l’aide d’une sonde. Malgré les difficultés, elle raconte que l’équipe médicale a été très présente et qu’elle a reçu beaucoup de soutien. Après trois jours, la petite a pu quitter la néonatologie et rentrer chez elle avec ses parents. Déborah explique que cette expérience lui a appris à être plus patiente et à apprécier chaque moment passé avec sa fille.