Une première grossesse sous endométriose
Jehanne, 33 ans, est enceinte de son premier enfant, Oscar, qui a un peu plus de 15 mois. Elle vit en Belgique, dans la région des Fagnes, une région calme et paisible qu’elle apprécie pour sa beauté naturelle. Jehanne est photographe indépendante et a toujours privilégié son entreprise par rapport à sa vie privée. Quand son compagnon a évoqué pour la première fois l’idée d’avoir un enfant, elle a été surprise et un peu effrayée à l’idée de devoir mettre sa carrière entre parenthèses. Cependant, lorsqu’elle a appris qu’elle était enceinte trois jours après avoir reçu le diagnostic d’endométriose, elle a réalisé que c’était peut-être sa seule chance de devenir mère. Malgré les difficultés liées à sa maladie, Jehanne a réussi à mener une grossesse sans complications majeures.
Se préparer à l’accouchement avec un peu de peur
Jehanne avait très peur de l’accouchement car cela représentait tout ce qu’elle détestait: l’absence de contrôle, la perte de maîtrise de son image et l’incertitude quant au moment où cela se produirait. Elle a donc décidé de se préparer au maximum pour affronter cette épreuve. Elle a écouté des podcasts sur l’accouchement, lu des livres sur le sujet et suivi une préparation avec une sage-femme. Elle a également essayé l’hypnose, mais n’a pas accroché. Jehanne a également suivi une préparation en piscine, qui lui a permis de se détendre et de se sentir plus à l’aise avec son corps. Malgré toutes ces préparations, elle était toujours très anxieuse à l’approche de la date prévue pour l’accouchement.
Accouchement et post-partum
Jehanne a accouché par voie basse, avec une péridurale. Elle a pu expérimenter différentes positions pendant le travail et a pu bénéficier du soutien de son compagnon. Cependant, elle a souffert d’un baby blues important après la naissance de son fils, qu’elle attribue en partie au manque de sommeil et à la pression qu’elle se mettait pour être une bonne mère. Elle a également eu du mal à allaiter son fils en raison d’une montée de lait abondante, qui lui causait des douleurs et des engorgements. Grâce à l’utilisation de tétrailes, elle a finalement pu allaiter pendant neuf mois. Jehanne encourage les femmes à parler de leurs craintes et de leurs difficultés pendant la grossesse et le post-partum, et à chercher du soutien auprès de professionnels de la santé et de leur entourage. Elle estime que le partage d’expériences peut aider les femmes à se sentir moins seules et à mieux comprendre leur corps.
Retrouve l’univers de Jehanne sur Instagram : jehannemoll