Un premier accouchement dans l’inconnu
Sandrine, 40 ans et mère de deux enfants, raconte son premier accouchement qui s’est déroulé en 2019. Elle n’avait pas réfléchi à l’accouchement avant les cours prénataux classiques et s’est laissée guider par le processus médical traditionnel, incluant la péridurale. Elle a subi des nausées importantes pendant toute sa grossesse, provoquant des vomissements presque constants pendant les trois premiers mois, et des baisses de tension. Malgré cela, elle a été arrêtée très tôt en raison de sa fatigue extrême.
Le jour de l’accouchement, Sandrine a senti les contractions s’intensifier et a réveillé son conjoint pour lui dire qu’elle pensait que c’était le moment. Ils se sont rendus à la maternité, où Sandrine a été prise en charge rapidement. Elle a demandé la péridurale après plusieurs heures de contractions, car elle était au bout de ses forces. L’accouchement s’est déroulé sans complications et le bébé, un garçon, est né en bonne santé mais la maman s’est sentie complètement dépossédée de ce moment si important.
Un projet de naissance très abouti pour son second accouchement
Pour son deuxième accouchement, Sandrine a élaboré un projet de naissance très précis, souhaitant un accouchement physiologique et naturel. Elle s’est préparée en lisant des livres, en suivant des cours en ligne et en travaillant sur sa confiance en elle. Elle a également cherché à être suivie par une sage-femme plutôt que par un gynécologue, afin d’avoir un accompagnement plus personnalisé et respectueux de ses choix. Cependant, elle a été freinée dans son projet par son médecin qui lui a annoncé un gros bébé et l’a découragée d’accoucher dans la salle nature. Malgré cela, Sandrine a essayé de garder confiance en elle et en son corps, et a continué à préparer activement son accouchement.
Comment un projet de naissance se retrouve balayé
Malgré son projet de naissance, Sandrine a été confrontée à des complications lors de son deuxième accouchement. Alors qu’elle était en phase de travail depuis plusieurs heures, elle a commencé à perdre les eaux et a senti une forte douleur dans le bas-ventre. Le personnel médical a diagnostiqué une suspicion de décollement placentaire et a décidé de déclencher l’accouchement. Sandrine a été transférée en salle d’accouchement, où elle a subi une épisiotomie et l’utilisation de forceps. Elle a également reçu une péridurale, mais celle-ci n’a pas fonctionné correctement, ce qui a rendu l’expérience encore plus douloureuse. Malgré tout, le bébé, une fille, est né en bonne santé mais elle a également ressenti un manque de soutien et de compréhension de la part du personnel médical, qui ne semblait pas prendre en compte ses souhaits.