Un premier accouchement médicalisé en total lâcher-prise
Tiphanie a donné naissance à sa première fille à l’âge de 26 ans, après une grossesse qui s’est déroulée sans complications majeures. Cependant, elle n’était pas très impliquée émotionnellement dans sa grossesse, ayant perdu sa grand-mère quelques mois auparavant, qui représentait pour elle un repère maternel important. Elle a choisi d’accoucher dans une clinique proche de chez elle, a suivi des cours de préparation à l’accouchement, mais ceux-ci ne correspondaient pas à ses attentes. Elle s’attendait à faire des mouvements et des exercices, alors que les cours se sont limités à des séances de relaxation et de respiration.
Arrivée à la clinique, Tiphanie a été installée sur un lit d’examen, où elle est restée allongée pendant une heure sans pouvoir bouger, faute de personnel disponible pour s’occuper d’elle. Elle a ensuite été transférée en salle de naissance, où elle a attendu encore une heure avant que l’anesthésiste vienne poser la péridurale. Malheureusement, celle-ci n’a pas fonctionné correctement, ce qui a rendu l’expérience de l’accouchement très douloureuse pour Tiphanie. Elle a également été déçue par l’attitude du personnel soignant, qui lui a donné l’impression de ne pas être écoutée ni respectée.
La menace de la pré-éclampsie
Quatre ans plus tard, Tiphanie est tombée enceinte de son deuxième enfant. Cette grossesse a été plus difficile émotionnellement, car son mari a souffert d’une dépression post-partum après la naissance de leur première fille. Tiphanie a décidé de se préparer différemment pour ce deuxième accouchement, en suivant des cours de préparation à l’accouchement basés sur l’hypnose et en engageant une doula pour l’accompagner tout au long de sa grossesse et de son accouchement. Elle a également envisagé l’idée d’un accouchement à domicile, mais a finalement opté pour un accouchement dans une maternité équipée d’une salle nature.
Malheureusement, à 37 semaines de grossesse, Tiphanie a été diagnostiquée pré-éclampsie, une complication potentiellement grave caractérisée par une hypertension artérielle et une présence anormale de protéines dans les urines. Elle a été hospitalisée immédiatement et surveillée de près par l’équipe médicale. Les médecins ont décidé de déclencher l’accouchement pour éviter toute complication supplémentaire.
Accoucher physiologiquement à la maternité
Malgré le déclenchement et la menace de la pré-éclampsie, Tiphanie a pu accoucher physiologiquement à la maternité, grâce à l’accompagnement de sa doula et à la présence d’une sage-femme expérimentée dans les accouchements physiologiques. Elle a pu bénéficier d’une salle nature, où elle a pu se déplacer librement et adopter différentes positions pour gérer la douleur.
Tiphanie a accouché sans péridurale, ce qui était son souhait initial. Elle a décrit cette expérience comme étant très différente de son premier accouchement, car elle s’est sentie plus impliquée et actrice de son accouchement.
Retrouvez Tiphanie sur son compte Instagram : @agircontrelapreeclampsie.