Deux parcours où se mêlent PMA et endométriose
Lisa, 26 ans, est mère de deux enfants. Son parcours pour devenir mère a été marqué par la PMA (procréation médicalement assistée) et l’endométriose. Après avoir appris qu’elle souffrait d’endométriose deux ans avant son projet bébé, Lisa et son conjoint ont dû faire face à des problèmes de fertilité de part et d’autre. Leur premier enfant est né en 2020 après un parcours difficile de FIV (fécondation in vitro). Ils ont dû faire deux transferts d’embryons et subir une fausse couche avant d’avoir leur premier enfant. Leur deuxième enfant est né en 2022, également grâce à la PMA, mais cette fois-ci avec un double don d’ovocytes et de spermatozoïdes. Lisa décrit les défis émotionnels et physiques auxquels elle a dû faire face pendant ces parcours, ainsi que l’importance du soutien de son conjoint et de sa famille.
Un premier accouchement médicalisé mais bien vécu
Lisa a eu un premier accouchement médicalisé mais bien vécu. Après avoir appris que son fils n’avait pas beaucoup grossi et grandi en trois semaines et qu’il commençait à avoir quasiment plus de liquide, Lisa a dû être déclenchée à 38 semaines. Le vendredi matin, elle s’est rendue à la clinique pour commencer le processus de déclenchement. Elle a reçu une perfusion d’ocytocine et les contractions ont commencé à se faire sentir. Lisa a décrit l’expérience comme très positive malgré le fait qu’elle ait dû accoucher sous péridurale. Elle souligne l’importance de l’autonomie et de la visualisation pendant l’accouchement, ainsi que le soutien de son mari et de la sage-femme. Elle se sentait en contrôle de son corps et de son accouchement, ce qui a contribué à une expérience positive malgré les complications médicales.
Violence obstétricale et dépossession pour son deuxième accouchement
Lisa a eu un deuxième accouchement beaucoup plus difficile que le premier. Cette fois-ci, elle a été déclenchée à 37 semaines et 3 jours en raison d’une fuite de liquide amniotique. Lisa décrit l’expérience comme traumatisante et souligne la violence obstétricale qu’elle a subie. Elle a été forcée de se faire rompre la poche des eaux par un sage-femme qui a utilisé un crochet sans son consentement. Lisa a également été privée de la possibilité d’accoucher dans la salle physiologique de la maternité, ce qui était important pour elle. Elle a finalement accouché sous péridurale et décrit l’expérience comme une dépossession de son corps et de son accouchement. Elle souligne l’importance de la communication entre les patientes et les professionnels de la santé, ainsi que la nécessité de respecter les choix et les préférences des patientes pendant l’accouchement. Lisa espère que son histoire pourra sensibiliser les gens aux défis et aux traumatismes que certaines femmes peuvent rencontrer pendant l’accouchement.