Un projet d’accouchement physiologique
Louise a toujours été fascinée par la maternité et l’accouchement, une passion qui s’est manifestée bien avant sa grossesse. Elle consultait déjà régulièrement des contenus relatifs à la maternité, notamment à travers des podcasts. C’est donc tout naturellement qu’avant même de se lancer dans le projet de la grossesse, Louise avait en tête une envie d’accouchement la plus naturelle possible. Elle souhaitait un accouchement sans péridurale et c’était renseignée sur les différentes techniques pour gérer la douleur, sans intervention médicale.
Après un avortement et une complication médicale qui aurait pu affecter sa fertilité, Louise a été confrontée à l’angoisse de ne finalement pas pouvoir concevoir. Pourtant, elle est tombée enceinte rapidement, pour son plus grand bonheur.
Un accouchement sportif rythmé de hauts et de bas
La grossesse de Louise s’est globalement bien passée, malgré quelques complications mineures et des inquiétudes concernant le poids du bébé. Elle a continué à se préparer pour l’accouchement, en pratiquant le yoga, l’aptonomie et en s’informant sur différentes méthodes de gestion de la douleur.
Louise a cependant fait le choix d’un accouchement en milieu hospitalier, si possible en salle nature, un univers plus rassurant pour elle. .L’accouchement a été une épreuve intense pour Louise, marquée par des moments de douleur aiguë et d’incertitude. Malgré son désir initial d’un accouchement sans péridurale, la douleur l’a amenée à demander finalement cette assistance, qui n’a malheureusement pas fonctionné comme il se fallait, surtout sur la fin du travail.
Un périnée complet compliqué
Suite la naissance de son fils, Louise a souffert d’une déchirure périnéale de stade 4, ou déchirure complète, une complication grave nécessitant une intervention chirurgicale immédiate et de nombreux points de suture. La période post-accouchement a été difficile pour Louise. Elle a dû gérer la douleur et l’inconfort et l’incapacité de s’asseoir pendant un mois. Une période difficile à vivre en post-partum, qui crée rapidement une forme de dépendance envers son compagnon pour les soins du bébé et les tâches ménagères.
Malgré ces complications, Louise a bénéficié d’un grand soutien de la part de son compagnon et des professionnels de santé. Neuf mois après l’accouchement, elle a retrouvé sa forme physique et se sent bien dans son rôle de mère, avec un bébé en bonne santé et une vie de famille épanouie. Elle nous adresse aujourd’hui un message d’espoir : si tout n’est pas facile, on survit et aujourd’hui tout va mieux !