Un premier accouchement par césarienne difficile
Lors de son premier accouchement, Marine, âgée de 32 ans et mère de Grégoire (11 ans) et de Soline (6 ans), n’était pas préparée ou informée sur le sujet. Elle s’en remettait entièrement à l’équipe médicale, bien que sa grossesse se soit bien déroulée. Cependant, l’accouchement fut plus compliqué. Après plus de 24 heures de travail peu efficace, Marine a dû subir une césarienne d’urgence, car son fils restait bloqué dans le bassin. Bien qu’elle ait été légèrement chamboulée par cette expérience, elle l’a vécue de manière assez détachée, ne se sentant pas investie dans les décisions prises à son sujet. Elle a ensuite eu des difficultés à établir un lien immédiat avec son fils.
Le projet d’accouchement vaginal après césarienne (AVAC)
Pour son deuxième accouchement, Marine a pris conscience de l’importance de s’impliquer davantage et a choisi de tenter un accouchement vaginal après césarienne (AVAC). Elle a été soutenue par l’équipe médicale de la maternité où elle avait accouché précédemment. Elle a géré la majorité de son travail chez ses parents pour se sentir plus à l’aise et en sécurité. L’accouchement s’est bien passé, bien que la péridurale ne fonctionne pas, et elle a pu accoucher naturellement. Elle décrit cette expérience comme magique et très différente de la première.
L’impact de la maternité sur sa carrière professionnelle
Ces expériences ont profondément marqué Marine, qui a décidé de se former pour devenir doula. Elle souhaite offrir un accompagnement personnalisé aux futurs parents, en particulier ceux qui envisagent un AVAC, en présentiel et à distance. Elle insiste sur l’importance de l’information, de la communication et de l’écoute de son corps et de ses instincts pour soutenir un tel projet en toute sécurité. Elle souhaite aider les futurs parents à comprendre leurs options et à gérer leurs peurs.
Retrouvez Marine sur instagram : @marine_naissanceavac
