Émilie a vécu une grossesse presque idéale, marquée par peu de désagréments, à l’exception d’une sciatique. Avec un gain de poids modéré de 9 kilos, elle a continué à être active, marchant jusqu’à 9 kilomètres même à 8 mois de grossesse. Elle a suivi des cours de préparation à l’accouchement, se concentrant particulièrement sur les techniques de poussée, ce qui s’est révélé très bénéfique pour elle.
Le Jour J : Un début surprenant
Le 22 novembre 2016, alors qu’Émilie se préparait à se coucher, elle a eu une surprise inattendue : rupture de la poche des eaux. Bien qu’elle n’ait pas ressenti de contractions immédiates, elle a rapidement compris qu’il était temps de se rendre à la maternité. À son arrivée, la sage-femme a confirmé la rupture, mais son col était encore fermé. Émilie a donc été accueillie à l’hôpital pour y attendre le début du travail, ce qui a été une expérience frustrante.
Un travail long et intense
Le travail a commencé après plusieurs heures d’attente, déclenché par une montée d’escaliers conseillée par sa mère. Émilie a ressenti des contractions intenses et rapprochées pendant 11 heures, mais son col restait fermé. Éprouvée, elle a finalement décidé d’accepter la péridurale, qui l’a aidée à se reposer avant l’accouchement. Malgré des complications avec l’anesthésiste, qui a rencontré des difficultés techniques, Émilie a réussi à trouver du réconfort grâce à l’équipe médicale attentive. Son parcours, bien que difficile, a été marqué par des moments de soutien et d’humanité, laissant une empreinte positive dans sa mémoire.