À 29 ans, Ophélie partage son histoire de maternité, un parcours semé d’épreuves avant d’accueillir son petit garçon. Son témoignage illustre la résilience face aux fausses couches à répétition et les défis d’un accouchement déclenché.
Un chemin difficile vers la maternité
Avant la naissance de son fils, Ophélie a vécu trois fausses couches successives. La première, particulièrement traumatisante, survient lors de l’échographie du premier trimestre, alors que le cœur du bébé avait cessé de battre quelques semaines auparavant. Les deux grossesses suivantes se soldent également par des fausses couches précoces, conduisant à une période de profonde détresse émotionnelle.
Après ces épreuves, des examens révèlent qu’Ophélie souffre de la maladie d’Hashimoto, une pathologie de la thyroïde responsable de ses fausses couches. La mise en place d’un traitement adapté permet enfin à sa quatrième grossesse de se poursuivre, bien que celle-ci soit marquée par une surveillance étroite et des angoisses persistantes.
Un déclenchement prolongé et des complications
À 36 semaines de grossesse, une suspicion de prééclampsie conduit à une surveillance accrue. La situation se dégrade à 36 semaines et 5 jours, nécessitant un déclenchement immédiat. Initialement attachée à l’idée d’un accouchement physiologique, Ophélie doit s’adapter à une médicalisation croissante de sa naissance.
Le déclenchement s’avère particulièrement long, s’étalant sur plus de deux jours. Malgré ses efforts pour gérer les contractions sans péridurale, l’intensification de la douleur et la lenteur de la dilatation la conduisent finalement à accepter l’analgésie péridurale. Cette dernière ne fonctionne que partiellement, maintenant des sensations d’un côté.
Les défis du post-partum et l’adaptation à la maternité
Après quatre poussées efficaces, son fils naît, pesant 2,3 kg. Cependant, la joie des premiers instants est rapidement ternie par une hypoglycémie néonatale nécessitant un transfert en service de néonatologie. Cette séparation précoce, bien que relativement courte, s’avère particulièrement difficile pour Ophélie.
Les six jours d’hospitalisation sont marqués par des contraintes strictes : visites toutes les trois heures pour les soins et l’alimentation, interdiction initiale de l’allaitement au sein, et un sentiment constant d’être évaluée dans ses compétences parentales. Cette période complexifie l’établissement de l’allaitement et ébranle la confiance d’Ophélie dans son rôle de mère.
Le retour à domicile s’avère initialement angoissant, Ophélie se sentant déstabilisée après une période d’encadrement médical intense. Grâce au soutien de son mari et à l’expérience acquise progressivement, elle retrouve confiance en elle. L’allaitement, initialement compromis par l’utilisation de bouts de sein et les compléments, finit par s’établir exclusivement, marquant une victoire personnelle importante.
Retrouve l’ensemble de son témoignage juste ici :