Léna, 24 ans, raconte son parcours vers la maternité avec une profonde authenticité. Son histoire commence par une fausse couche en 2020, période durant laquelle elle et son partenaire ont tenté, sans pression, de concevoir un enfant. Après presque trois ans d’attente, la grossesse est arrivée de manière inattendue.
Les premiers mois de sa grossesse ont été particulièrement difficiles. Léna a souffert de nausées intenses, perdant cinq kilos et vomissant constamment durant les quatre premiers mois. Cette période a été empreinte d’angoisses, notamment liée à la peur de perdre à nouveau un enfant après sa précédente fausse couche.
Malgré ces défis, Léna a développé une préparation réfléchie à l’accouchement. Avec sa sage-femme, elle a exploré des techniques de sophrologie et de gestion de la douleur. Son objectif initial était d’accoucher sans péridurale, mais sans en faire un dogme absolu.
Un accouchement entre espoir et désillusion
L’arrivée à la maternité marque un tournant dans son récit. Dès son admission, Léna ressent un accueil peu chaleureux. Une auxiliaire puéricultrice fait preuve de peu d’empathie envers son souhait d’accoucher sans péridurale, la déstabilisant davantage.
Après avoir été dilatée à 4 cm lors d’un rendez-vous avec sa sage-femme, Léna arrive à la maternité avec des contractions de plus en plus rapprochées. Un bain lui est proposé, qui soulage initialement mais devient rapidement insuffisant face à l’intensité des contractions.
Le point critique survient lorsque, épuisée par trois jours de contractions et le manque de soutien du personnel soignant, Léna commence à douter de sa capacité à accoucher sans péridurale. Son mari, témoin de sa détresse, l’encourage à demander une péridurale.
Un accouchement et des apprentissages
La pose de la péridurale devient un moment complexe. L’anesthésiste doit s’y reprendre à deux fois, compliquant encore l’expérience de Léna. Paradoxalement, c’est au moment de la pose que la sage-femme commence à l’accompagner efficacement, lui faisant réaliser qu’avec un meilleur soutien, elle aurait probablement pu accoucher sans péridurale.
Léna garde un sentiment mitigé : soulagée sur le moment d’avoir eu la péridurale, mais consciente a posteriori qu’elle aurait pu aller jusqu’au bout. Elle insiste sur un point essentiel : quel que soit le chemin pour donner la vie, l’essentiel est l’arrivée de son enfant.
Son récit témoigne de la complexité de l’expérience maternelle, où se mêlent préparation, doutes, vulnérabilité et résilience. Plus qu’un simple compte-rendu médical, c’est un témoignage humain sur la naissance, empreint d’authenticité et de nuances.
Retrouvez son récit en intégralité, juste ici :