Auréliane, 23 ans, partage l’histoire de la naissance de ses jumeaux, une expérience qui a pris une tournure inattendue, passant d’un projet de césarienne programmée à un accouchement naturel sans péridurale en salle d’opération.
Un parcours PMA et une grossesse gémellaire qui bouleverse les plans initiaux
Après un parcours en PMA, Auréliane tombe enceinte de jumeaux. Cette nouvelle, bien qu’heureuse, vient bousculer son projet initial d’accouchement naturel à domicile. Sa grossesse se déroule sereinement, sans complications majeures, même si sa fille présente un retard de croissance vers la fin. Les deux bébés se présentant en siège et ne se retournant pas, une césarienne est programmée.
La veille de la date prévue, Auréliane se rend à la maternité car elle sent moins son fils bouger. Après un monitoring rassurant, elle rentre chez elle, mais perd les eaux peu après. Bien que les sages-femmes lui assurent qu’elle a le temps, les contractions s’intensifient rapidement.
Un accouchement précipité en salle de césarienne
Arrivée à la maternité, Auréliane ressent des contractions intenses. Alors que l’équipe médicale prépare la césarienne en urgence, la situation s’accélère : le pied de son fils est déjà visible. Sans péridurale et dans une salle d’opération, elle doit finalement accoucher par voie basse.
Son fils naît rapidement, suivi de sa sœur que la gynécologue doit aller chercher manuellement en raison de sa position plus délicate. Malgré l’urgence et l’environnement médical, l’accouchement se déroule sans complications majeures. Les bébés, bien que présentant une différence de poids d’un kilo, sont en bonne santé, même si la petite fille nécessite une surveillance plus étroite en raison de son petit poids.
Des suites de couches difficiles et un allaitement challengeant
Le séjour à la maternité s’avère compliqué pour Auréliane, qui se sent peu écoutée et mal accompagnée. Les neuf jours d’hospitalisation sont marqués par des difficultés d’allaitement et un sentiment de perte de contrôle. Malgré une préparation minutieuse et le soutien d’une consultante en lactation, la montée de lait ne se fait pas comme espéré.
De retour à la maison, l’adaptation à la vie à quatre est progressive. Auréliane persévère dans son projet d’allaitement, multipliant les efforts pour stimuler sa lactation : tisanes, alimentation spécifique, tire-lait, mais la production reste limitée. Dix mois plus tard, elle continue à donner le peu de lait qu’elle produit (environ 10ml par jour) en complément du lait artificiel, principalement pour des tétées de réconfort.
Bien que l’accouchement n’ait pas suivi le plan initial, Auréliane réalise qu’elle a finalement vécu une expérience proche de ses souhaits originaux : un accouchement sans péridurale, où elle a pu suivre son instinct. Les difficultés d’allaitement restent sa principale source de frustration, malgré tous ses efforts pour y parvenir.
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