Ysalie, auxiliaire de puériculture et jeune maman d’un petit Elias, partage son expérience d’accouchement survenu un mois avant son témoignage. Ayant déjà assisté à des accouchements dans le cadre professionnel, elle abordait cette étape avec une certaine appréhension, particulièrement concernant la douleur.
Un accouchement serein malgré les appréhensions initiales
Son parcours est également marqué par un avortement trois ans auparavant, créant un « blocage » qu’elle a surmonté grâce à l’accompagnement d’une doula. Le projet bébé, initié en juillet 2023, s’est concrétisé rapidement avec une grossesse débutée en février 2024.
Sa grossesse s’est globalement bien déroulée, malgré des nausées au premier et troisième trimestres et un volume important de liquide amniotique rendant le dernier trimestre plus « sportif ». Elle a suivi une préparation à l’accouchement avec une sage-femme libérale, dont les séances l’ont particulièrement aidée à appréhender la gestion de la douleur. Son principal souhait pour l’accouchement était d’avoir recours à la péridurale, sans autre attente particulière.
Le travail et l’accouchement : une progression rapide et maîtrisée
Le travail a débuté de manière inattendue lors d’un monitoring de routine à la maternité, à quelques jours du terme. Les premières contractions sont apparues de façon irrégulière pendant 24 heures, période durant laquelle Ysalie est restée active chez elle, marchant et utilisant un ballon de gymnastique. Les contractions sont devenues régulières le mercredi à 17h, la conduisant à la maternité vers 20h.
À son arrivée, elle était déjà dilatée à 4 centimètres. Elle a pu bénéficier d’un bain relaxant pendant trois heures, lui permettant d’atteindre 5 centimètres de dilatation sans péridurale. Après la pose de la péridurale, la dilatation s’est accélérée de manière surprenante, atteignant la dilatation complète en seulement 45 minutes. L’expulsion a présenté quelques complications, le bébé ayant le cordon autour du cou et un bras coincé, nécessitant l’intervention d’un médecin et une épisiotomie, mais s’est finalement bien terminée.
Le post-partum : entre défis et satisfaction
Le post-partum d’Ysalie a été marqué par la mise en place de l’allaitement, qu’elle avait choisi d’essayer tout en restant ouverte à d’autres options. Les débuts ont été difficiles avec l’apparition de crevasses, mais l’utilisation de bouts de sein en silicone a permis de surmonter ces obstacles. Un mois après, l’allaitement se poursuit avec succès, Ysalie ayant choisi de maintenir l’usage des bouts de sein qui fonctionnent bien pour elle et son bébé.
La récupération physique a été principalement marquée par la gestion de la déchirure et des points de suture, avec notamment des difficultés lors du retour du transit, source d’appréhension. Cependant, Ysalie souligne n’avoir pas connu de baby blues et avoir globalement bien vécu cette période. Elle insiste sur l’importance de partager aussi les expériences positives d’accouchement et de post-partum, estimant que ces témoignages peuvent rassurer les futures mères, tout en reconnaissant que chaque expérience est unique.
À travers son témoignage, Ysalie met en lumière l’importance d’un accompagnement de qualité, tant pendant la grossesse qu’après l’accouchement. Sa préparation à l’accouchement et le soutien de l’équipe médicale ont joué un rôle dans son expérience positive, malgré les quelques complications rencontrées. Son histoire illustre qu’un accouchement peut être bien vécu même avec une péridurale et quelques interventions médicales, l’essentiel étant de se sentir écoutée et respectée dans ses choix.
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